LETTRE OUVERTE AUX CADRES DE L'UMP

Machine à perdre mise en marche !

Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames Messieurs les membres de la Direction de l'UMP,

Mesdames et Mrssieurs les Présidents de Fédération,

Notre parti, au pouvoir depuis 10 ans, viens de perdre l'élection captale de la Vème République, la fonction de Président de la République.

Les dirigeants de l'UMP, déjà dans le combat des Législatives, n'ont pas mesuré parfaitement le désarroi et la désillusion, qu'ont éprouvés les militants et les sympathisants de base. Beaucoup d'entre-nous, ont tracté, boîté et se sont battus pour l'élection de notre leader naturel, Nicola SARKOZY.

Le 6 Mai, à 20 heures, nous avons tous été mis K.O. debout, mais la perspective des Législatives et, surtout, la réelle possibilité de les gagner, nous sommes repartis au combat, car la menace du programme socialiste fait courir à la France des périls immenses.

C'est donc, actuellement, le seul combat à mener !

Les dernières déclarations des uns et des autres - amplement relayées par une presse, majoritairement de gauche, qui se délecte - ont laissé croire que la droite pouvait être désunie.

Il n'en est rien !

Tous les militants sont parfaitement au courant que l'UMP devra se choisir un Président, à l'automne et qu'ils seront appelés à voter.

Et ce ne sera pas la première fois, puisque Nicilas SARKOZY, a été élu - au Bourget, j'y étais - devant Nicolas DUPONT-AIGNAN et Christine BOUTIN.

Ce sont nos statuts et ils témoignent du fonctionnement démocratique de notre formation politique.

Que diverses personnalités - notre parti en est riche ! - aient voulu faire, déjà, connaître qu'elles seront candidates, n'est pas choquant, en soi.

Hélas, la presse s'est emparée de ce précoce affrontement et à titré unanime : "La guerre des Chefs à l'UMP"

C'est précisément là ou le bat blesse et que cette lettre ouverte trouve sa justification. Arrêtons de nous laisser posséder par la presse !

Maintenant que tous ont été informés que le combat aura bien lieu, il est temps de faire cesser les déclarations, les commentaires et les commentaires des commentaires.

Vous devez tous tourner la page et rentrer, vigoureusement et puissament, dans le combat des Législatives. L'échéance est proche.

Il faut exclure, très fermement, les dissidents qui se présentent contre un candidat investit par les instances du parti. Il n'y a pas de faiblesse à avoir ! La commission des conflits doit régler les cas les plus épineux et les "jugements" doivent tomber et il ne restera que 577 candidats se réclamant de nos valeurs.

Tous unis, nous enverrons un Premier Ministre de cohabitation à Matinion, aux fins d'épargner à la France, le chaos socialiste.

Le peuple de la France de droite demande l'unité.